Iguazú
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Du vendredi 8 mars au lundi 18 mars, de San Tome en Argentine à Foz do Iguazu frontière du Brésil.
En route pour les chutes d’Iguazu
Après une petite interruption pour raison familiale nous voilà de retour. Nous chevauchons de nouveau nos vélos avec pour objectif les célèbres chutes d’Iguazu. Pour rentrer de nouveau en Argentine nous empruntons une longue ligne droite et un pont interdit aux vélos mais c’est la seule solution qui se présente à nous.
Au poste frontière les douaniers sont très intéressés par nos vélos et dès lors le passage de la douane devient une simple formalité. Nous nous arrêtons dans la première ville San Tomé. Heureusement car un violent orage va inonder les rues et nous obliger à trouver un refuge pour la nuit, finalement nous y resterons deux jours. Comme toutes les villes frontières, elle ne présente que peu d’intérêt.
Une longue route de transition
Après deux jours de repos à San Tomé, nous prenons la direction d’Apostòles. La route est très tranquille et déserte. Nous voyageons sur une route cernée par la forêt tropicale qui s’étend à perte de vue. Nous terminons cette première journée chez Angel et sa famille qui nous accueillent pour une nuit. Une famille de 5 personnes bien unie. Ce soir c’est un peu la fête à la maison car Adriana sa fille vient d’être diplômée docteur. Une belle soirée où nous partageons le repas.
Les trois jours suivants nous conduisent de Cero Azul à Aristóbulo et Puerto Rico. Il fait très chaud et nous limitons la longueur de nos étapes. Le paysage a changé et nous sommes entourés par les champs de thé et de tabac. A Puerto Rico Alicia et Ricardo nous accueillent, un couple vraiment des plus accueillant. Ils vivent dans une très grande maison. Ils souhaitent nous garder plusieurs jours mais malheureusement il nous faut avancer.
Une piscine et Nilda
Les deux derniers jours nous amènent à Montecarlo et Puerto Espéranza, de nouveau avec une végétation luxuriante de la forêt et une chaleur accablante. A Puerto Espéranza nous nous arrêtons dans un camping qui loue des bungalows. Nous nous y relaxons dans la piscine et autour d’un bon barbecue préparé par Nilda la gardienne du camping qui prend pitié de nous.
Dimanche 17 mars, sous la pluie tropicale nous atteignons la ville touristique d’Iguazú. Avec cette chaleur, chose incroyable c’est agréable de rouler sous la pluie. Une journée bien tranquille à se reposer.
Un spectacle magnifique
Lundi nous visitons les chutes d’Iguazú côté Argentin. Le site se trouve dans une forêt dense mais curieusement avec quasi aucune faune visible. Le spectacle est impressionnant. Des quantités d’eau s’écoulent chaque seconde des fleuves Iguazu et Paraná. La chute la plus imposante, la gorge du diable, n’est plus accessible côté argentin. La passerelle qui permettait l’accès a été emportée par les courants très forts de l’année précédente. Mardi nous découvrons les chutes cette fois du côté Brésilien. Le débit y est encore plus important et c’est impressionnant car nous pouvons nous approcher très près grâce à une passerelle. L’inconvénient majeur c’est que nous sommes trempés en quelques secondes.
Notre route :
Au cours de ces 11 jours nous avons parcouru 535km en Argentine. Retrouvez notre carte mise à jour régulièrement en cliquant sur ce lien
Nos rencontres :
- Angel qui nous a invité chez lui à passer une soirée avec sa famille.
- Ricardo et sa femme qui nous ont accueillis dans leur maison. Ricardo est génécologue dans la vie.
- José un inconnu qui nous a offert 10 pesos pour manger.
- Carlos un soldat des casques bleus qui est venu parler français avec nous.
- Nilda la gardienne d’un camping qui a pris pitié de nous.
Le saviez-vous : le plus grand fleuve d’Argentine est le Paraná, 4099km.
2 Commentaires
Alain
Bonjour Jean Claude et madame jean Claude
Je vous suis sur votre blog
J’ai visité l’Argentine en2018 . Je suis ému et envieux de votre périple.
Merci de partager vos moments
Alain Sautron gr3
jeancroy44
Bonjour Alain
Merci pour ce message, cela fait plaisir.
Nous avançons tranquillement vers Rio de Janeiro le final pour cette année.
Ici au Brésil, nous sommes dans un secteur avec pas mal d’eau. Il a fallu prendre des bateaux
A bientôt
Jean-Claude Agnès