La Chine le retour

Du mardi 23 septembre au jeudi 2 octobre, de la frontière Sino-Mongole à Badaling en Chine.

Poste frontière 

Mardi 23 septembre nous rentrons de nouveau en Chine par le poste frontière d’Erenhot. Une ville neuve développé artificiellement par le gouvernement chinois pour inciter la population à venir habiter dans cet endroit isolé qu’est le désert de Gobi. Erenhot est une plaque tournante commerciale très importante avec la Mongolie.

Les dinosaures

Le symbole de la ville est le dinosaure. Il y en a un peu partout sous toutes les formes. Il y a même un musée mais toutes les explications sont en chinois donc impossible de les comprendre.  Nous quittons la ville le jeudi 25 septembre en empruntant l’autoroute. Nous pouvons y découvrir de chaque côté de la route des reproductions de différentes espèces de dinosaures ayant existés et ceci pendant 20 kilomètres. L’exposition se termine avec deux immenses brontosaures qui s’embrassent par-dessus l’autoroute. Vraiment les Chinois font toujours les choses en grand.

Mongolie intérieure et toujours le désert 

La partie nord de la Chine s’appelle également la Mongolie intérieure. Nous devons encore parcourir 300 km du désert de Gobi, partie chinoise. Une traversée moins passionnante qu’en Mongolie, car en Chine la route est fermée de chaque côté par des clôtures. La vie animale à pratiquement disparue et il est impossible de camper. Il y a seulement trois petites villes sur cette partie de désert.  Chacune est éloignée d’environ 100 km, ce qui nous oblige à parcourir de grandes distances pour trouver un logement. C’est sans doute une des raisons pourquoi les cyclistes délaissent la route dans cette zone et prennent le train.

La police à notre secours

Nous traversons des zones peu habitées, mais le côté intéressant est que nous avons une autre vision de la Chine, nous découvrons une population qui vit simplement. Des villes qui se vident doucement de leurs habitants. Ils partent vers les zones urbanisées dans l’espoir d’une vie meilleure. Le nombre de logements abandonnés et délabrés est un signe de cet exode rural. 

Dans les 3 villes du désert, nous avons dû à chaque fois faire appel à la police pour avoir l’autorisation de dormir dans les hôtels, principalement fréquentés par les Chinois. Une police peu habituée aux touristes mais d’une gentillesse incroyable. Il y a bien sûr d’abord le contrôle des passeports mais ensuite ils restent à votre service. A Tumu’Ertaizhen le policier nous a même emmené avec sa voiture faire nos courses au supermarché. 

En route vers la grande muraille

Après avoir terminé avec le désert. Nous prenons la direction de Badaling, ville située près de la muraille de Chine. Un parcours dans la campagne chinoise avec de nombreuses cultures dont le maïs alimentaire et les pommes de terre.  Le tourisme étranger dans ces endroits est inexistant et pourtant il est intéressant de voir comment vit la population dans ces endroits très retirés des grandes métropoles chinoises. Ici la vie semble très difficile avec des habitations parfois très sommaires. Le moyen de locomotion principale n’étant pas les voitures ultra-modernes mais plutôt les tuk-tuks.

Instants de bonheur :

La langue chinoise que nous ne pratiquons pas limite nos échanges avec la population. Mais le sourire des gens, le pouce levé qu’ils nous adressent, l’attention particulière qu’ils apportent à nos vélos et particulièrement aux drapeaux qui y sont accrochés est un pur moment de bonheur. Nous pourrions dire que c’est un échange sans parole, mais seulement leurs gestes deviennent des moments importants et inoubliables. 

Parcours 

Nous avons parcouru pendant ces 10 jours 686km. Retrouver la carte de notre parcours en cliquant ici.

Rencontres : 

• Aucune rencontre de cycliste et touriste pendant ces 10 jours. Il faut dire que cette route n’est pas touristique.

• Rencontres et échanges avec la police qui nous a été d’une grande aide dans ces zones isolées.