Une piste infernale
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Du mercredi 20 août au mardi 2 septembre, de Khovd à Oulan-Bator avec une partie en bus suite à incident mécanique
Journée bien tranquille
Ce mercredi 20 août nous quittons Khovd pour rejoindre en quelques jours les villages de Ülgii et Ulaangom. Il nous faudra parcourir une piste infernale d’environ 200km avec un seul village Ülgii.
Les premiers 40km se déroulent sans encombre, la route est bien bitumée. Nous dormons dans le village de Myangad dans un logement sans douche ni eau courante. Les toilettes sont à l’extérieur. Il faut avoir une bonne lampe car la nuit il n’y a pas d’éclairage. Des conditions d’hygiène auxquelles nous commençons à nous habituer.
Une piste infernale
Après une nuit somme toute très tranquille, nous partons mercredi matin pour la traversée de la zone désertique. La piste infernale est en très mauvais état, c’est de la tôle ondulée. Elle secoue énormément les vélos et leurs chargements. Une journée difficile car nous avançons à moins de 10km/h. Nous allons croiser dans la journée trois voitures et un petit camion qui s’arrêtera pour nous offrir une petite pastèque que nous avons bien appréciée au vu de notre état de fatigue.
La catastrophe
Après 70km nous plantons notre tente au milieu de nulle part. Deux gardiens de troupeaux chevauchant leurs motos, nous rendent visite. Ils sont très curieux, sans rien demander, ils ouvrent la porte de notre toile de tente pour regarder l’intérieur. C’est paraît-il la coutume dans ce pays.
Après une inspection de routine des vélos, c’est la catastrophe l’axe d’une roue arrière est cassé. Il sera impossible de repartir sans une réparation, malheureusement nous n’avons pas la pièce.
Une expérience inattendue
Une nuit pas si tranquille car deux camions vont passer sur la piste située près de notre campement. Le bruit est impressionnant dans cet espace de silence et cela réveille.
Ce matin, il nous faut trouver un véhicule et comme il y a peu de passage cela risque d’être difficile. Après plus de quatre heures un petit camion chargé de chèvres et moutons va prendre nos vélos pour nous emmener au village le plus proche.
Le chauffeur nous prévient qu’il doit déposer sa cargaison près de la yourte où habite sa mère. Un détour dans le désert de plusieurs dizaines de km, cela parait interminable. Arrivée à destination, nous sommes invités à boire le thé et manger quelques friandises, c’est un accueil formidable. Après le déchargement de la cargaison et le marquage à la peinture des animaux ; le chauffeur procèdera au sacrifice d’un mouton en lui arrachant l’estomac. La méthode est assez cruelle pour nous européens, je vous laisse regarder une photo prise. Une belle journée avec les nomades du désert.
Tard dans la soirée, le chauffeur nous déposera dans le petit village de Ülgii, où nous passerons la nuit dans l’unique chambre du petit hôtel.
En route pour la capitale.
Dimanche 24 août, après avoir trouvé un taxi et rouler pendant 3 heures sur des pistes défoncées nous arrivons à la station de bus de Ulaangom. De cette ville nous partons en bus pour Oulan-Bator en espérant trouver la pièce qui permettra de réparer le vélo. Après un voyage long de 25 heures, dans un bus assez inconfortable, sur des routes et des pistes de terre, nous arrivons dans la capitale du pays. Mais comme la pièce n’est pas disponible, nous commandons une nouvelle roue en France. Il nous faudra attendre une semaine pour la recevoir et remettre en état le vélo. Merci à Guillaume qui à fait le nécessaire pour nous faire parvenir la nouvelle roue. Nous pouvons reprendre notre périple en Mongolie à partir de Tosontsengel ce mardi 2 septembre.
Nous évoquerons la ville de Oulan-Bator, que nous avons eu le temps de visiter en attendant notre pièce détachée, dans un prochain post.
Rencontre :
- Notre sauveur, le chauffeur du camion rencontré dans le désert.
Parcours : Nous avons parcouru seulement 118 km pendant cette période. Retrouver notre carte en cliquant ici.
Le saviez-vous : le désert de Gobi s’étend en Chine et en Mongolie sur 1 300 000 km2. Il englobe 1/3 du sud de la Mongolie soit à peu près la surface de la France, c’est le 5ème désert au monde par sa surface.
2 Comments
francis Meynier
ha oui , bonjour la galère
spartiate les lits , pas mal au dos ??
jeancroy44
Bonjour Francis.
Oui nous avons connu quelques déboires avec mon vélo. Il faut dire que le terrain était bien accidenté et la mécanique du vélo n’a pas aimé. C’est maintenant un mauvais souvenir, nous avons changé la roue arrière.
Eh!oui les hôtels n’ont pas toujours le confort connu en Europe. Il y a parfois de courbatures au réveil, mais l’excercice sur nos vélos remet tout ça en place.
Merci pour ton message et au plaisir de te lire de nouveau
Jean-Claude