Du jeudi 19 décembre au lundi 1 janvier 2020, de Mendoza à Santiago de Chili
Bien impressionnant ces lacets
Jeudi, pour la seconde fois nous prenons la route vers le Chili, direction Valparaiso et Santiago. Nous allons emprunter une route réputée magnifique et qui va s’élever à plus de 4000m. Il nous faudra trois jours pour atteindre la frontière du Chili.
Dimanche nous quittons Pénitentes, une petite station de sport d’hiver d’Argentine. Le passage vers le Chili se fait via un col situé à 4000m. Il existe un tunnel de 3km mais il est interdit aux vélos.
La montée du col, sur un chemin de terre, est difficile mais le spectacle et le panorama offerts sont merveilleux. Au sommet le vent souffle fortement et il est très froid.
La descente se fait sur un chemin de terre et béton, et elle est constituée d’un grand nombre de lacets très impressionnants. Les camions roulent très lentement et c’est la première fois que nous doublons des camions à vélo.
Le passage de la frontière au Chili est toujours aussi angoissant, il faut à chaque fois vider toutes les sacoches pour montrer que vous n’introduisez ni fruits ou produits frais. Le Chili lutte contre toutes contaminations de ses fruits et légumes. Nous terminons notre journée à Los Andes, ville moyenne et sans intérêt touristique du Chili.
Une journée avec des heures supplémentaires
Lundi la route du jour devrait nous amener à Valparaiso en passant par les vignobles chiliens. La première partie est terrible, c’est une route à 3 voies et la circulation est intense. Pour franchir les tunnels, les automobilistes nous protègent en restant à l’arrière des vélos avec les feux de détresses.
Le parcours du jours de plus de 140km se termine à Valparaiso, une ville bien compliquée pour les vélos. Le périphérique comporte très peu de sorties et la vitesse est démentielle. Par précaution nous roulons derrière les barrières de sécurité où le sol n’est pas très stable. La journée se terminera à plus de 23h avec une fatigue jamais connue.
Nous retrouverons un groupe de 4 français avec qui nous passerons les fêtes de Noël dans cette magnifique et mystérieuse ville de Valparaiso.
Valparaiso la mystérieuse
Valparaiso est une ville très agréable située au bord du pacifique. Elle est construite à flancs de montagnes et quel que soit l’endroit où vous vous trouvez il faut grimper. La déclivité est telle que pour se déplacer, ont été construits quinze funiculaires qui sont aujourd’hui l’image et la fierté de la ville.
Nous pouvons y découvrir et sentir l’odeur des fruits et légumes sur les marchés géants qui sont installés dans les rues.
L’originalité de la ville est également ses peintures murales toutes plus originales les unes que les autres. Certaines sont dignes d’artistes au grand talent.
Valparaiso Pas tout jeune L’arc de triomphe Chilien Valparaison une vile toute est en hauteur Sous un autre angle Il faut avoir la formeIl Les célèbres funiculaires Funiculaire bien pentu et avec des systèmes bien anciens Des marchés bien coloré Ici en décembe c’est l’été Aperçu de Valparaiso Des rues toutes en couleurs Originalité Dites le avec des fleurs Les rues colorées pour le sport Pour le plaisir
Partager une pizza avec le prêtre
Samedi nous quittons Valparaiso pour Santiago, et c’est la que nous découvrons les rues au pourcentages supérieurs à 20%. Impossible de pédaler, il faut pousser les vélos. Nous comprenons pourquoi ont été construits les funiculaires.
La route du jour ne présente pas d’intérêt touristique. Ce soir nous faisons étape à Casablanca et nous dormons à la Paroquia où officie le père Gonzalo et le diacre Miguel.
Ils ont un grand sens de l’hospitalité et nous invitent à une soirée pizzas arrosée de coca-cola. Une ambiance vraiment extraordinaire où nous allons découvrir comment vivent ces deux personnages de l’église. On apprendra que les deux prêtres adorent regarder le dessin animé Bob l’Eponge, allez savoir pourquoi. Des soirées comme il est agréable de vivre dans le cadre tout à fait spécifique d’un presbytère.
La sécurité ferme une voie d’autoroute pour nous
Dimanche nous roulons en groupe de 5 personnes vers la capitale du Chili Santiago, un seul chemin et c’est l’autoroute. Au Chili les vélos peuvent l’emprunter, mais le comble le passage de tunnels est interdit. Le relief est accidenté et la chaleur autour de 40°C.
Comme le passage des tunnels est interdit et bien oui, les services de l’autoroute vont fermer une voie du tunnel du Prado sur plus de 3km et nous escorter avec leur camion de sécurité tous gyrophares allumés, créant un long bouchon. Une chose que l’on n’ose pas imaginer en France et une expérience hors du commun. Contrairement à Valparaiso, Santiago est une ville où circuler à vélo est assez facile malgré le trafic.
Le nouvel an à Santiago
Nous profitons de notre passage à Santiago pour réparer les vélos et faire la fête.
Nous fêtons le réveillon comme il est agréable de le faire avec les cyclistes rencontrés dans le sud Lipez que sont Sylvain, Cédric, Benoit et Marion.
Certains d’entre nous aurons bien mal aux cheveux le lendemain, comme partout la consommation d’alcool en excès provoque souvent un gros mal de tête.
Du 19 décembre au 1 janvier nous avons parcouru 538km. Carte situation actuelle