Après 154 jours (5 mois et 1 jours) dont 84 de vélo pour 4019 km parcourus, nous quittons le Pérou.
Environ 59000m de dénivelé positif, beaucoup de montagnes mais avec des pourcentages raisonnables. Plus de 2000 km de chemins de terre et pierres.Un pays où la vie est peu chère en dehors de Cuzco. Une population timide mais très gentille. Comme partout en Amérique du sud, la population n’aime pas les règles et pensent que tous ses politiques sont corrompus.
Ce que nous avons aimé :
- Tous ces chemins qui nous ont amené dans des zones isolées.
- La beauté des paysages, avec un coup de cœur pour la cordillère Blanche et le Canyon de Pato.
- La politesse, la gentillesse et la simplicité des gens.
- Nos 8 jours passés à Pallasca dans une ONG appelée Mato Grosso et la rencontre avec le père Daniel.
- L’hospitalité des municipalités et des prêtres des paroisses pour nous héberger
- L’accueil de la police dans la partie nord du pays.
- L’esprit de sécurité qui règne dans le pays.
- Les traditions qui sont encore bien présentes et en particulier les tenues vestimentaires des femmes et leurs chapeaux.
- Les rencontres inoubliables avec tous les gens qui nous ont hébergés ou invités pour boire ou manger.
- Une population d’origine indigène à la couleur de peau bien typée.
- Le chant des coqs le matin entre 4 et 5 heures.
Ce que nous avons moins aimé :
- Cette pollution visuelle avec des déchets partout le long des routes.
- Le surnom de Gringos que l’on donne en permanence sur notre passage.
- Le mauvais comportement des chauffeurs de bus. Les pires que nous ayons rencontré depuis notre départ. Le conducteur péruvien ne sait pas conduire, normal ici on ne passe pas le permis de conduire, il s’achète.
- Les mauvaises connexions internet, les plus mauvaises depuis le départ du voyage, il parait que la Bolivie est pire.
- Une nourriture bonne mais peu variée, le poulet riz est toujours à la mode.
- Les chiens dont un s’est attaqué à un mollet d’Agnès et un autre à une sacoche.
- Le bruit des klaxons qu’ils utilisent en permanence sans raison spécifique.
- Les quelques personnes qui ont essayé de nous abuser.