Equateur que va-t-il rester ?
Partager cet article
Après 66 jours dont 43 de vélo et 1733 km parcourus, nous quittons l’Équateur. Environ 35000 m de dénivelé positif, la montagne est bien présente dans ce pays, où la population est très éparpillée dans les montagnes.
Qu’allons-nous retenir de l’Équateur: c’est un pays qui semble en plein rêve avec sa monnaie le dollar et pas sûr que cela améliore la vie de tous les jours. Nous pensons que le dollar est un leurre pour les gens et qu’il complique la vie des plus pauvres. Ici tout est un peu plus cher qu’en Colombie.
Un pays où la population est très réservée et avec qui il n’est pas toujours facile de communiquer au premier contact.
Ce que nous avons aimé :
- La découverte des chontacuros que nous avons mangés.
- La beauté des paysages, sans doute les plus beaux que nous ayons vu depuis notre départ.
- Ses volcans qui nous ont amené à des altitudes importantes avec des cadres magnifique.
- Le passage dans la partie Amazonie
- Le bon état des routes
- La politesse, gentillesse et simplicité des gens.
- L’accueil des pompiers pour dormir
- L’esprit de sécurité qui règne dans le pays.
- Les traditions qui sont encore bien présentes
- Les rencontres inoubliables avec tous les gens qui nous ont hébergés.
- Une population d’origine indigène à la couleur de peau bien typée.
Ce que nous avons moins aimé :
- Le non-respect du code de la route, en particulier les bus et les camions. Comme partout depuis notre départ les chauffeurs se sentent les rois avec leur véhicule, et ne sont pas diplomates.
- Une nourriture bonne mais peu variée.
- Le chant des coqs tous les jours vers 4 heures du matin
- Les chiens qui essaient de nous mordre.
- Les bruit permanents: la musique très forte la nuit et les klaxons qu’ils utilisent en permanence sans aucune raison spécifique.
En conclusion nous pensons que ce pays est très différent de la Colombie, mais difficile de dire pourquoi. En Colombie les gens viennent systématiquement vous voir, vous accompagner et l’au revoir se fait souvent avec une bise. En Equateur, cette convivialité n’existe pas ou peu, néanmoins cela n’enlève rien à la gentillesse des gens rencontrés. Pour communiquer avec les gens un temps d’adaptation est nécessaire et ensuite tout va bien.