Kirghizistan et ses routes parfois dangereuses

Du 6 au 12 juillet de Kazarman à Balyktchy 

Une bien belle route mais parfois dangereuse

6 juillet nous arrivons à Kazarman, une ville qui ne présente pas beaucoup de charme. Elle est perdue au milieu de nulle part dans les montagnes du Kirghizistan. Ses constructions sont bien vieillottes. Ici la majorité des hôtels sont entièrement privatisés par les Chinois qui construisent une ligne de chemin de fer qui ira de la Chine jusqu’au Kirghizistan et objectif final, transporter facilement les marchandises vers l’ouest. Il fait chaud les rues sont poussiéreuses. Faute de place pour dormir nous rencontrons une personne qui nous proposera de dormir sous une yourte pour un prix modique.

Après une nuit dans notre yourte, nous partons aux aurores. Pendant deux jours nous allons traverser la magnifique vallée de Kokomeren en longeant la rivière Jumgal. Ce lieu est un des plus beau du pays. La route a été construite par les Chinois, mais ils n’ont pas purgé la montagne et il y a beaucoup d’éboulements. Il  faut souvent zigzaguer pour éviter les cailloux tombés sur la chaussée. Des engins de déblaiement sont partout pour essayer d’évacuer les rochers. Le cadre est splendide et la route très vallonnée, c’est une zone peu habité.

Une épicière bien courageuse

Après cette première journée qui fût longue et difficile pour les jambes tant le relief est accidenté. Nous campons à Ornok près d’une petite épicerie ouverte 24/24 par une seule personne, eh ! oui c’est étrange.  Après une nuit pas si tranquille, car il y a bien eu 10 personnes à venir réveiller l’épicière. Nous partons aux aurores car la chaleur est toujours présente

Le 8 juillet toujours dans la même vallée notre journée se termine à Chaek. Une ville animée où nous avons l’impression qu’il n’y a que des banques, assez impressionant.

Un restaurant assez original et un petit sauna

 Notre route continue les jours suivants sur une route devenue plus plate. Nous campons dans le jardin d’une guesthouse de Kysart le 9 juillet

 Nous déjeunons au sommet d’un col où l’unique menu assez atypique propose truites ou harengs fumées et œufs durs. Le cadre est pittoresque et original.  

Nous terminons notre dernière journée avant la ville d’Epkin dans une maison où nous sommes accueillis par deux jeunes adolescents. Fin de journée originale pour deux raisons : la douche est également un sauna chauffé au charbon et le repas en famille est très local avec des produits dont les noms sont difficiles à retenir. 

Une vie difficile à flanc de montagne

Le 11 juillet, dernier jour avant la ville de Balyktchy, nous traversons une vallée habitée par la population nomade Kirghize qui vit à flanc de montagne, mais que cela doit être une vie difficile.  Un nouvel éboulement sur la route nous oblige à faire un détour de 45km sur une route en altitude. Nous atteindrons finalement Balyktchy tard dans la soirée où nous en profitons pour visiter la ville. Le lieu est touristique en raison de la présence du lac Lessik.
Une belle ville très animée avec sa plage, son bazar et ses vendeurs de poissons fumés.

Rencontre :

• Adar qui nous montre sa moto électrique en insistant pour nous dire qu’elle est chinoise. 

• Un couple de Français dont nous avons oublié le nom mais qui au vu de notre drapeau s’est arrêté pour un brin de causette.
• Les ânes sur les routes, il y en a partout et sont souvent utilisés comme moyens de transport.

Notre Route :

Sur les routes du Kirghizistan nous avons du 6 au 12 juillet parcouru 364km. Retrouvez notre carte dans le blog ou en cliquant sur ce lien

Le saviez-vous : Le lac Lessik est le deuxième plus grand lac du monde après le lac Titicaca, il culmine à 1650m. Il a une superficie équivalente à la Corse. Il ne gèle jamais car il est légèrement salée.

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