Hissé haut Santiago de Veraguas !
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Lundi 12 novembre 2018
Après une première nuit sous tente, ce matin Héléna nous a offert le déjeuner. C’est le moment des adieux, un instant porteur d’émotions tant les personnes ont été gentils, elles qui vivent dans un logement qui serait qualifié d’insalubre en France. Je n’ai pas pu m’empêcher de leur donner une “propina” en remerciements.
Aujourd’hui nous continuons sur la route de campagne vers la ville de Soná. Il s’agit d’une route assez vallonnée qui oblige parfois à pousser le vélo. La nature est magnifique, et le brouillard qui par endroits l’enveloppe la rend presque mystérieuse.
Nous nous arrêtons près d’une école pour regarder le rassemblement obligatoire avant l’entrée dans les classes. On pourrait croire à une organisation militaire avec ces uniformes.
Nous arrivons assez rapidement à Sonà, à la protection civile nous trouvons renseignements pour le logement et en même temps du ravitaillement.
La ville de Sonà est comme un point relais de tous les commerces de la région. Il y a des magasins partout et des restaurants qui servent tous la même chose et au même prix, il doit y avoir entente et ici je ne pense pas qu’il existe une quelconque commission de contrôle.
Ce soir nous dormons dans un hôtel qui semble confortable et où l’hôtesse d’accueil à bien voulue nous faire un rabais de 50% sur le prix de la chambre.
Rencontre du jour : un moment sympathique au poste de la protection civil
Aujourd’hui nous avons parcouru 44 kms.
Mardi 13 novembre 2018
L’hôtel où nous résidions était très confortable, mais par malchance dans la chambre voisine, les occupants ont regardé la télévision jusqu’à 4heures du matin avec un niveau de son très élevé. Quand on sait qu’ici les constructions ne sont pas isolées, il a quasi été impossible de dormir de la nuit. En France nous serions allés frapper à la porte, mais imaginé vous dans un pays étranger ou de plus il y a parfois des problèmes de sécurité. Eh ! bien vous ne dites rien, et il ne vous reste plus qu’à attendre la nuit prochaine pour dormir.
Ce matin nous partons vers 7 heures afin de profiter des températures basses. Les paysages sont toujours verdoyants, et dans ce secteur ici il y a de nombreuses “Finca” (fermes en espagnol du Panama). Les employés utilisent les chevaux pour se déplacer facilement. Je m’arrête pour discuter avec Andrés un fermier sur son cheval. Il est très gentil, il me parle de sa ferme et de ses vaches à bosses, il en possède une cinquantaine. Avant de partir nous faisons une petite série de photos pour la postérité.
Nous arrêtons également dans une station de pesage pour camion. Ici c’est obligatoire sur certaines routes de peser son chargement. S’il dépasse la marge autorisée, il paie une amende ou décharge le camion. Le responsable de la balance est très gentil, il nous autorise à peser nos vélos. Grosse surprise, maintenant je sais pourquoi parfois il est difficile de monter les côtes, mon vélo affiche 20 kg de plus que celui d’Agnès (réponse dans les photos).
Ici les gens vous repèrent assez vite, un automobiliste qui nous avait doublé il y a deux jours s’arrête pour nous demander comment se sont passés nos deux jours de route.
Nous arrivons en fin de journée à Santiago de Veraguas où il est difficile de trouver un hôtel. Par chance nous croisons la police à vélo, qui va nous escorter pour nous amener à une auberge.
La ville est agréable avec son parc et sa cathédrale, le reste eh ! bien deviné, ce sont toujours des commerces par centaines, et ici particularité un magasin sur trois vend du portable ou ses accessoires. Pas facile de faire des photos dans la ville, depuis le début de l’après-midi, il tombe des cordes (pluies tropicales).
Rencontres significatives du jour :
– Andrés un cow-boy sur son cheval dans sa ferme.
– L’homme qui nous a permis de peser nos vélos avec qui nous avons échangé longuement sur son travail.
– Un jeune couple de backpackers qui voyage pendant un an en Amérique avec un budget d’environ 3$ par jour. Ils font du stop et se font inviter à manger chez l’habitant, et cela semble marcher, bravo à eux. Ils se sont surnommés les “2 Cucarachas” (cafards en français)
Aujourd’hui nous avons parcouru 53kms.
2 Commentaires
sarcel
je viens de regarder les photos. vélo 60kg tu dois appuyer sur les pédales bises
jeancroy44
Rebonsoir
Effectivement le poids est important. Je suis en train de me délester de poids pour essayer de descendre d’environ 5 kg dans un premier temps. J’ai déjà donné un jeans et je pense donner le deuxième.
Bisous à vous
Jean Claude Agnèss