L’URUGUAY
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Nous dédions cette page à Yvette, la soeur d’Agnès qui nous a quitté brutalement. Paix à son âme.
Du vendredi au Lundi 19 février, de Colonia Sacramento à Bella Union
Un environnement familier
Vendredi matin 9 février, nous quittons nos hôtes et traversons Buenos Aires pour aller prendre un ferry qui nous emmènera à Colonia Sacramento en Uruguay. Une traversée est rapide et sans problème et des formalités de douanes au plus simples.
Comme dans les autres pays, la première activité quand on arrive dans un pays est de chercher les cartes sim pour nos téléphones et effectuer le change. La monnaie du pays est le pesos Uruguayen, mais on peut également payer en dollars. Le taux de change est identique dans tout le pays et pas de frais de transaction. Nous découvrons la ville à vélo et nous y rencontrons Gabriela qui nous invitera à dormir dans sa maison. Une bonne option en Uruguay car la vie est aussi chère qu’en France.
Samedi, c’est notre premier jour sur les routes d’Uruguay, il y a peu de circulation sur les routes car le pays bénéficie du week-end et de deux jours fériés. Le paysage est bien semblable à celui de la France avec ses champs de cultures et les fermes au milieu. Une exploitation a une superficie moyenne de 60 hectares, avec de petits troupeaux de bovins.
L’hospitalité en Uruguay
Pendant les trois jours suivants nous roulons dans la campagne Uruguayenne et traversons les villes de Carmelo et Nueva Palmira. Le paysage est toujours aussi ressemblant à celui de la France, sans circulation et pas d’évènement particulier. Nous mesurons l’hospitalité de la population puisque, chaque soir nous sommes hébergés chez l’habitant. A Carmelo c’est Antonella et sa mère qui nous héberge. A Nueva Palmira, Ana qui nous interpelle et nous prête sa maison. Ce sont deux villes bien tranquilles où peu de touristes transitent. Et pourtant Palmira Nueva situé au bord du fleuve Uruguay possède une magnifique plage.
Pilote virtuel
Mardi 13 février nous continuons notre route et atteignons la ville de Dolores. Le cimetière dans cette ville est aménagé de façon assez particulière. Ici les tombes ressemblent à des constructions type buildings. Il y a des emplacements dans lesquels on glisse un seul cercueil. Cela permet d’en mettre beaucoup sur une surface très réduite.
Mercredi 14 février, direction la ville de Mercedes, situé au bord du Rio Negros. Une ville agréable fréquentée pour son fleuve par des touristes locaux. Martin qui nous a accueilli dans son appartement, nous a parlé longuement de la vie en Uruguay. Martin de nationalité Argentine est responsable d’un supermarché et vit en Uruguay. Il habite avec son fils, qui travaille dans l’appartement. Il est pilote automobile virtuel, je ne savais pas que ce genre de travail existait.
Les Eucalyptus
Jeudi nous continuons notre route entre les champs de soja et les forêts d’eucalyptus. La route sur laquelle nous circulons est à péage mais heureusement elle est gratuite pour les vélos et les tracteurs. La circulation a repris et d’’énormes camions d’une longueur de 30m, transportant les eucalyptus nous doublent. Avec le bois de ces arbres l’Uruguay alimente trois grosses usines de pâte à papier. Une activité contestée par les écologistes car grosses consommatrices d’eau et le pays en manque. Une partie des forêts d’eucalyptus appartient à la Finlande, un stratagème qui lui permet d’éviter des taxes carbones pour déforestation dans son pays.
Nous terminons notre journée à Paysandù chez Andres et Maria qui nous hébergent dans leur petite maison. Autour d’une parilla, nous échangeons sur nos différents pays. Andres est responsable d’une entreprise de peinture.
Détente aux thermes
Jeudi nous quittons Paysandù toujours dans le trafic routier et les énormes mastodontes qui nous doublent avec leur chargement d’arbres. Une journée sans évènement que nous terminons dans un camping thermal où nous restons deux jours pour nous détendre. L’eau est bien chaude mais les lieux sont très fréquentés.
Après ce bon moment de détente nous repartons vers la ville de Salto où nous rencontrons Federico, Laura et son bébé qui nous hébergera pendant deux nuits.
Lundi après une journée bien longue sur la route nous atteignons la frontière du Brésil. Nous dormons dans la campagne chez Shirley. Elle vit ici avec son mari et ses enfants. Ils exploitent une usine de fabrique de briques rouges pour la construction de maison.
Notre route :
Au cours de ces 10 jours nous avons parcouru 652km. Retrouver notre carte mise à jour régulièrement en cliquant sur ce lien.
Nos rencontres
Pendant ces dix jours passés en Uruguay elles ont été très nombreuses:
- Gabriella nous a hébergé dans sa maison
- Antonella et sa mère Marvel qui nous ont hébergé et offert à manger.
- Ana qui nous a carrément prêtée sa maison pour une nuit.
- Martin directeur du supermarché où nous faisions nos courses, nous a proposé de dormir dans son appartement.
- Maria et Andres avec qui nous avons également partagé une parrilla avant de dormir dans le salon.
- Federico, Laura et leur bébé Gervecio où nous sommes restés deux jours
- Roberto un artiste de la pierre.
- Shirley et Mario qui nous hébergé et fait visiter leur usine de fabrication de briques
Le saviez-Vous : l’Uruguay est un pays 3 fois plus petit que la France avec seulement 3,5 millions d’habitants qui sont à 90% d’origine Italienne, Espagnole ou Portugaise. La moitié de la population habite la capitale Montevidéo. La monnaie du pays est le pesos Uruguayen.