Et quand la pluie s’en mêle
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Du dimanche 12 au Jeudi 16 mai 19, de Jaén à San Pablo – Route de transition.
Dimanche nous quittons Jaén, après 11 jours d’immobilisation. Miguel, notre réparateur de vélos et hôte warmshowers s’est levé tôt pour nous accompagner sur la première partie du parcours du jour. Rendez-vous devant son magasin pour les traditionnelles photos avant le départ. Nous voilà parti vers la partie amazonienne du Pérou.
Pour continuer notre route, nous devons traverser le fleuve Marañón. Impressionnant ces remous pendant la traversée qui nous amène sur une bande de terre située au milieu du fleuve. Une zone caillouteuse qu’il faut traverser avec les vélos avant de prendre un autre bateau qui lui nous amène sur la rive et un chemin de terre.
La pluie rend le parcours difficile, la boue colle aux pneus et nous stoppe après quelques km. Il nous faudra laver les vélos et attendre une accalmie pour reprendre notre chemin. Le paysage est magnifique mais pédaler est assez difficile.
Nous arrivons en fin d’après-midi dans la ville de Bagua Grande avec la pluie et des rues recouvertes de boue. Le phénomène se produit dès qu’il pleut car la ville est construite au pied d’une montagne.
Nous nous installons dans un hôtel assez bizarre, le propriétaire nous offre des bières et adore la politique de Poutine.
Lundi et mardi, deux jours de pluie intense sur la ville et quelques centimètres de boue dans les rues. Impossible de faire du vélo dans ces conditions. Nous restons pendant ces deux jours à attendre une météo plus clémente.
Mercredi, Eh bien voilà tout arrive à qui sait attendre. Le soleil est revenu, la boue a séché. Nous partons direction Pedro Ruiz, une petite ville d’Amazonie. La route est légèrement montante et elle suit un torrent dont le débit est impressionnant. Nous roulons entre les parois de la montagne, dont on pourrait croire qu’elle a été taillée pour laisser passer la route. Le paysage est agréable et offre un spectacle dont on ne se lasse pas.
Aujourd’hui nous faisons une rencontre impressionnante, un énorme serpent qui traverse le chemin devant nous, mais pas de chance nous n’avons pas pu immortaliser la scène.
Arrivée à Pedro Ruiz en soirée, ici nous sommes dans une ville de transit. Ici se croise la population locale qui vient ou va en Amazonie. La ville ne présente pas un intérêt particulier, mais cette animation permanente lui donne un certain charme. Nous nous installons dans un petit hôtel avec wifi qui ne fonctionne pas la nuit.
Rencontre du jour: Jennifer une colombienne qui se rend en Argentine à vélo.
Jeudi nous continuons vers San Pablo, un village situé dans la montagne et qui présente la particularité d’être le départ pour une marche vers la cascade de Gocta. Pour y accéder nous empruntons un chemin de terre, ce dernier est situé dans un cadre agréable pour faire du vélo. Le village est minuscule. Nous trouvons un endroit pour poser nos vélos avant de partir vers la cascade. Le parcours est situé dans la forêt sur un chemin qui s’élève assez fortement par endroits. La découverte de la cascade est un spectacle magnifique et grandiose. Elle a une hauteur de 771 m, ce qui en fait la cinquième cascade la plus haute du monde. C’est comme le voile d’une mariée qui tombe du haut de la montagne et s’enfonce doucement dans la vallée.
Le retour vers San Pablo est agréable dans cette forêt transpercée par les rayons du soleil.
A l’entrée du village une maison transformée en auberge, nous permet de passer la nuit pour un prix défiant toute concurrence. Le propriétaire sympathique nous offre des yuccas frits, ce qui fera notre repas du soir.
L’auberge offre le wifi gratuit mais je ne crois pas avoir croisé un système aussi lent, deux pages en 30mn. La technologie, il est difficile de s’en passer, mais ici il a fallu en faire son deuil.
Nous avons parcouru: 58km dimanche, 68 mercredi et 22 jeudi.
2 Commentaires
sarcel
bonjour
les routes ne sont pas très roulantes, avec la pluie attention aux chutes.
pour le serpent Jean Claude tu aurais du faire une vidéo.
bises
jeancroy44
Bonsoir à vous
Effectivement les routes ne sont pas toujours dans un état impeccable.Espérons qu’il n’y aura pas pire. Quand au serpent j’ai été surpris et je l’ai vu trop tard.La partie que j’ai vu était impressionante.
Bisous à vous
Jean-Claude Agnès