Nos premiers pas en Equateur
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Samedi 23, dimanche 24 et lundi 25 février 19
Départ de Ipiales aux aurores pour rejoindre la frontière de l’Équateur. Aujourd’hui nous changeons de pays, après près de trois mois en Colombie. L’arrivée sur le poste frontière n’est en soit pas compliquée, sauf qu’il y a beaucoup de monde. Actuellement avec le problème du Venezuela, beaucoup de gens fuient leur pays et essaient de trouver refuge en Équateur et au Pérou, officiellement 3,4 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays, officieusement ils seraient près de 10 millions. Après deux heures de queue et un douanier Equatorien très gentil qui a mis le tampon sur le passeport d’Agnès sans la voir, nous voilà en Équateur. Le changement est important, en premier la route qui ici est en excellent état et la forêt qui a disparu. Nous terminons notre journée chez Anita et Richard nos hôtes Warmshowers. Ce soir nous leurs préparons un risotto, et tout la famille adore ça. Soirée agréable où Darwin le fils, nous joue de la flûte accompagné par Richard son père. Darwin ne connaît pas la musique, il joue à l’intuition (Voir la vidéo)
Rencontre du jour : Anita, Richard et ses enfants Javier, Esteban et Darwin.
Dimanche, après une nuit bien tranquille sous la toile et un petit déjeuner offert par nos hôtes. Nous prenons route direction Ibarra sous une petite pluie bien fraîche, et comme la température est basse il faut bien se couvrir. Le cadre dans lequel nous évoluons est agréable, la montagne est superbe. Après une journée assez calme, nous nous arrêtons à Bolivar. Une ville avec son musée de paléontologie, mais hélas le dimanche il est fermé. Dans toute la ville nous trouvons des statues en relation avec le musée.
Ce soir nous dormons chez les pompiers (Bomberos en espagnol), mais surprise dans la soirée un groupe de Vénézuéliens arrive également pour dormir. Ce groupe fuit son pays suite aux problèmes actuels. Et comme ces derniers ont mauvaise réputation, nous sommes inquiets et rangeons toutes nos affaires sous la moustiquaire de la toile sur conseil du commandant des bomberos. Finalement la nuit se passera bien et rien ne disparaîtra. Ce groupe semble plutôt désorienté et cherche à survivre plutôt que voler.
Rencontre significative : un groupe de Vénézuéliens qui nous ont offert à boire, à manger et avec lequel nous avons longuement échangé sur le problème de leur pays.
Lundi matin, après notre nuit avec notre groupe de Vénézuéliens, rangement soigné de nos affaires. Aujourd’hui le ciel est découvert et nous apercevons le volcan Cerotal qui culmine à près de 3700m, ce qui n’est pas élevé pour ce pays. Il va nous accompagner une partie de la journée. La route s’élève pour nous amener à 3000m où il fait frais, et en plus il y a du vent.
Nous terminons notre journée chez les Bomberos de Mira. Une petite ville très tranquille où il y a très peu d’activités. Un accueil bomberos très sympathique et une salle de sports où nous avons dormi sous notre moustiquaire.
Samedi nous avons parcouru 38km, dimanche 37 et lundi 43.
Rencontre du jour : Wilo y Andres les bomberos de garde qui nous ont accueilli.
2 Commentaires
ANNIE
Merci pour la synthèse sur la Colombie … j’étais impatiente !! Je suis surprise par l’homogénéité de la population car je pensais qu’il y avait plusieurs ethnies différentes … peut-être que la population de la partie amazonienne est différente ? Pourquoi vous avez évité cette zone ? Dangereux ? Pas accessible ?
On va voir si c’est différent en Equateur … en tout cas, il y a des mammouths !!
Changement de pays, changement de nourriture ??
Bises
jeancroy44
Bonjour Annie.
Pourquoi avons-nous évité la zone amazonienne, à vrai dire il n’y a pas d’explication nous avons suivi un itinéraire différent et les routards croisés ne semble pas s’attarder dans cette zone en Colombie. Mais il est prévu qu’en Equateur nous allions un peu plus vers l’amazonie. Nous sommes en Equateur depuis quelques jours, et nous voyons déjà quelques différences, mais tout cela reste à confirmer. Une chose change, le relief semble plus présent.
Bisous et à bientôt pour le prochain post.
Jean-Claude Agnès