Mer noire
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Du vendredi 3 au mardi 14 juin 22, de Bucarest à la mer noire
Des plaines immenses
Ce vendredi 3 juin nous quittons Bucarest, direction la mer noire, et comme toujours sortir d’une grande ville c’est compliqué. Nous roulons pendant plusieurs jours dans la campagne roumaine sur des routes tranquilles mais de mauvaise qualité. Nous longeons d’immenses plaines semées de blé, nous en avons estimé une à plus de 20000 hectares. Il va en falloir des moissonneuses-batteuses pour les récoltes. Le long de ses routes trônent de nombreux et magnifiques monastères. Les échanges avec la population sont rendus difficiles du fait de la langue.
Un camping bien local
Lundi 6 juin, le camping local n’existant plus suite à la récente pandémie, nous terminons dans le jardin de Nicoleta et Haorel, à Topalu, où nous campons près du poulailler. Pas besoin de réveil mardi les coqs s’en chargent. Après des adieux chaleureux avec nos hôtes, nous voilà reparti toujours au travers de ces immenses plaines. Une journée de 120 kms que nous terminons à Braila une ville 200 000 habitants avec une activité intense due au trafic portuaire et le transit des camions qui partent vers l’Ukraine et la Moldavie. Mercredi nous quittons la ville en empruntant un ferry pour traverser le fleuve et passons une journée ordinaire que nous terminons chez Eugen. Nous le quitterons le lendemain avec beaucoup d’émotion tellement il a été accueillant. Avant d’atteindre le delta du Danube à Tulcéa, petite visite au monastère de Coco.
Le Danube
Vendredi nous parcourons le delta du Danube en bateau sur plus de 80kms. Nous le sillonnons au travers d’un vrai labyrinthe. La faune et la flore y sont présentent en grande quantité. Il n’existe aucune route pour accéder à cette partie du fleuve et aux villages tel celui de Sulina. Les habitants de ces derniers ne peuvent se déplacer qu’en bateau. Une longue journée qui nous emmène jusqu’à la mer noire.
Constanta et la mer noire
Samedi 11 juin nous quittons Tulcea et les 3 jours suivants nous amènent à traverser des zones de cultures où sont implantées des centaines d’éoliennes, c’est simple il y en a partout. Nous avons également l’occasion d’admirer les églises orthodoxes et en particulier celle de Sarichioi, quelle beauté ces toits dorées aux formes bien accentuées. Lundi nous atteignons Constanta, une ville balnéaire située au bord de la mer noire. Ici la majorité des plages sont occupées par les transats et difficile de s’y installer si vous ne voulez pas en louer un. A Constanta la mosquée royale Carol I est magnifique et est un peu le symbole de la multiculturalité de la Roumanie. La terrasse située en haut de son minaret offre une vue imprenable sur la ville et ses plages. Nous profitons de l’endroit pour nous reposer et nous détendre.
Le saviez-vous
La Roumanie est le deuxième producteur de céréales de l’Union Européenne après la France. La qualité du blé est équivalente à celui produit en France.
Les rencontres
- Nicoleta et Haorel un garagiste nous ont permis de camper dans leur jardin. Un couple formidable qui nous offrira des desserts.
- Eugen qui nous a nourri et hébergé dans sa magnifique villa. C’est un roumain qui a travaillé 12 ans en Espagne et est revenu vivre au pays pour sa retraite.
- Un groupe de roumain qui nous a permis de déguster du bon vin roumain.
- Une polonaise qui voyage seule à vélo.
Ou sommes-Nous
Pendant ces 12 jours nous avons parcouru 742 kms. Vous pouvez suivre notre parcours sur la carte ci-jointe et qui est disponible sur le site avec une mise à jour régulière.