En traversant les “Salars”
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Nous reprenons la diffusion du blog et nous dédions cet article à Bernard mon père qui nous a quitté le vendredi 17 janvier. “Que Dieu le bénisse”
Du mardi 22 octobre au dimanche 3 novembre
Le salar de Coïpasa
Mardi une grosse frayeur ce matin, la propriétaire de l’hôtel en reculant son véhicule roule sur le vélo d’Agnès. Nous passerons la journée à dévoiler la roue avant.
Rencontre du jour : Vincent un français.
Mercredi nous voilà partis avec Vincent sur le salar du Coïpasa. L’entrée y est assez impressionnante. En point de mire notre destination laquelle se trouve à environ 50km. Nous roulons sur un sol blanc qui craque en permanence avec comme l’impression que le terrain est toujours en légère montée alors que c’est totalement plat. Phénomène qui se produit uniquement parce l’horizon semble à l’infini.
Nous terminerons notre journée sur une petite ile où se trouve le village de Tres Cruses. Le maire nous autorise à dormir dans la salle de théâtre.
Jeudi journée de transition entre les salars de Coïpasa et de Uyuni. Cette partie bien que assez courte n’en ai pas moins éprouvante. Le sol s’est dégradé et nous avançons très lentement. Nous traversons un village où nous rencontrons les élèves de l’unique classe. Un moment de partage assez inoubliable avec les 5 élèves et leur professeur.
Nous terminons notre journée dans le village de Alianza où nous dormons dans l’école du village.
La blancheur du salar de Uyuni
Vendredi nous allons traverser le salar de Uyuni, le plus grand désert de sel au monde, environ 140km de chemin sur le sel. Sous nos roues se trouve également q50% de la réserve de Lithium de la planète. Notre progression est rendue difficile par les déformations du revêtement composé essentiellement de sel. Toute la journée nous allons apercevoir l’ile de Incahuasi que nous atteindrons après 6 heures de vélo. Cette dernière située au milieu du salar est recouverte de cactus géants. De sa partie la plus haute elle offre un point de vue imprenable sur le salar.
Nous y passerons la nuit dans une salle du musée que gentiment nous prêtera le gardien de l’ile.
Rencontre du jour Sylvain qui voyage à vélo couché et Cédric qui suite à un problème physique se déplace en Tuktuk dont nous reparlerons souvent dans les articles suivants.
Samedi après une nuit bien tranquille, levé aux aurores pour voir le soleil arrivé sur le salar. Le spectacle est original et permet d’admirer toute une palette de couleurs différentes.
Nous quittons les lieux pour des derniers 70 km de cet océan blanc. Sur cette partie impossible de prendre un point de repère, merci au GPS. Le blanc nous encercle et seuls quelques véhicules viennent troubler le silence des lieux. Halte dans un hôtel de sel qui a été créé il y a quelques années pour le rallye Paris Dakar. Le bâtiment est construit en briques de sel. Il est une attraction au milieu de cette étendue de sel et un point d’arrêt pour les 4×4 qui transportent les touristes. Ce soir nous dormons dans un hôtel construit en sel.
Uyuni et sa « Casa de ciclistas »
Dimanche journée détente avec seulement 25km d’une route bitumée qui nous amène à la ville de Uyuni où nous allons séjourner une semaine à la casa de cyclistes. La propriétaire est bolivienne, elle accueille gracieusement les cyclistes en voyage.
Uyuni est une petite ville de transit pour les touristes en bus. Une ville avec une place centrale plein de charme, un traditionnel marché aux fruits et légumes, et son célèbre cimetière des trains.
Nous passons une semaine riche en rencontres et partages autour de repas préparés en communs avec aux menus :
- Pizzas préparées et cuites par nos soins
- Crêpes de Christian
- Une recette revisitée de l’Aligo avec du fromage bolivien.
- Riz au lait
Rencontres significatives de la semaine :
- Marion et Benoît deux français vivant au Québec.
- Éloïse et Christian qui vivent également en France.
- Sylvain et Cédric qui ont décidé de passer à la casa de cyclistes.
Tout un groupe dont nous reparlerons.
Un cimetière bien rempli
Visite du cimetière aux trains. Un amas de ferraille dans un désert de sable. Le spectacle est assez amusant, tous ces wagons avec quelques locomotives au milieu de nulle part.
Notre déception: nous avons compté 80 véhicules 4 x4 sur le parking. Nous qui voyageons à vélo, pensons que ce type de tourisme devrait être repensé pour participer à la protection de la planète.
Nous avons parcouru 272 km pour cette période carte simplifiée
4 Commentaires
christine
Bonjour JC et Agnès
tout d’abord toutes mes condoléances pour ton Papa
ma fille est allée faire ce periple l’an dernier et elle avait adoré
que de belles rencontres vous faites ! continuez à bien en profiter
nous venons de rentrer d’un voyage en Birmanie, magnifique voyage ! ici la vie nous semble fade ?on a qu’une envie : repartir !
biz Christine
jeancroy44
Bonsoir Christine
Merci pour ce message. Nous espérons que tout va bien et que Thermomix retrouve de la vigueur.
Nous progressons tranquillement en alternant les passages frontières entre l’Argentine et le Chili. Ce dernier pays étant un peu plus proche de la vie que l’on retrouve en Europe.
Nous te souhaitons de pouvoir repartir bientôt
Abrazos fuertes
Jean-Claude Agnès
ANNIE MREICH
Un bien triste message à l’ouverture du blog … Je t’adresse mes bien sincères condoléances et qu’il repose en paix … Je croyais que c’était ta mère qui était malade ? De plus, j’imagine que c’est encore plus difficile en étant loin … heureusement qu’il y a les moyens modernes de communication.
Bonne route et faites bien attention à vous.
Je vous embrasse.
jeancroy44
Bonjour Annie
Eh!oui la vie est parfois faite de moments moins agréables à vivre. Effectivement ma mère est malade, néanmoins pour des raisons qui restent mystérieuses mon père souhaitait partir. Sa volonté semble avoir été respectée.
Nous espérons que ta retraite se passe bien.
Nous continuons notre progression et notre blog à toujours du retard. Notre addiction au vélo est à son maximum et nous ne savons pas quand sera notre retour au pays.
Nous sommes actuellement en Argentine et alternons avec des passages au Chili.
Abrazos fuertes et merci pour ce message.
Jean-Claude Agnès.